En quelques années, les réseaux sociaux ont incité les internautes à se regrouper en communauté sur des sites fermés où les membres s’échangent des informations. Facebook est devenu le leader mais aussi le symbole de cette vie numérique. Ce phénomène de société a déjà des conséquences sur notre vie. À l’occasion de la sortie du film The Social Network, le Club Lamartine organise une projection-débat.
Mot-clé - Eric Nicolier
Projection-débat (the Social Network) : Facebook a-t-il changé la vie numérique ?
Le dimanche 24 octobre 2010 dans L'actualité du Club
Le Club Lamartine partenaire de l'avant-première du film, La rafle.
Le lundi 1 mars 2010 dans L'actualité du Club
Le Club Lamartine, partenaire d'un projet réalisé par des étudiantes de l'IUT GACO de Dijon, vous convie à l'avant-première du film, La rafle,
Eternelles théories du complot
Le samedi 2 mai 2009 dans L'actualité du Club
Retour sur Mein Kampf
Le vendredi 1 mai 2009 dans Les livres
La soirée du 21 avril dernier organisée par le Club Lamartine est à marquer d'une pierre blanche. Ce fut la révélation d'un Antoine Vitkine, maître de son sujet - personne n’en doutait - mais plus encore, la délivrance d’une parole mesurée et argumentée. Sur une telle étude, rien ne serait pire qu’une vérité établie sans perspective de débat.
Laïcité : 71% des Français ne veulent pas de modification de la loi de 1905
Le vendredi 30 janvier 2009 dans Vu dans la presse
La dernière livraison du magazine Historia présente un dossier passionnant sur le thème des "racines de la France". Du sacre de Clovis à la laïcité en passant par les symboles républicains identitaires, c'est un sommaire fouillé qui est proposé sur cette question.
A propos de la laïcité, rappelons ce sondage Ifop-La Croix de mars 2008 montrant que 71% des Français ne veulent pas voir modifier la loi de 1905.
Réforme des institutions : le débat aura-t-il vraiment lieu ?
Le jeudi 23 août 2007 dans Les tribunes
Le débat sur la réforme des institutions est très présent dans la vie politique française depuis quelques années. A contre courant d’ailleurs d’une opinion publique pour une large part très étrangère à ces questions, ne les plaçant pas non plus au rang de ses priorités.
La question d’une nécessaire réforme des institutions a commencé franchement à agiter le landerneau politique peu après l’élection présidentielle de 2002, la présence au second tour du candidat du Front National, Jean-Marie le Pen, étant perçue par beaucoup comme le signe d’une crise grave de de notre système de représentation démocratique.
Les prises de positions d’Arnaud Montebourg et de sa Convention pour la 6e République, de Ségolène Royal et François Bayrou durant la campagne présidentielle, et plus tardivement de Nicolas Sarkozy, ont projeté cette question dans le débat public, lui faisant abandonner le cercle fermé des intellectuels et des constitutionnalistes.
Mais la discussion sur les institutions est un peu la longue histoire d’un consensus introuvable. Autant Montebourg, Royal et Bayrou s’inscrivent dans un courant de réforme radicale, autant Sarkozy est davantage favorable à une modification de certains mécanismes institutionnels sans pour autant remettre en cause l’essentiel des institutions de 1958. Du moins se présente-t-il ainsi. Dévoile-t-il franchement ses intentions ici ? Rien n’est moins certain.
Interview de Barbara Necek : « Les théories du complot sont la victoire de la paresse intellectuelle »
Le mardi 27 mars 2007 dans L'actualité du Club
Quelques jours avant sa venue à Dijon pour animer le débat qui suivra la projection du film Les protocoles de la rumeur, Barbara Necek nous a accordé une interview. Rappelons qu’elle est réalisatrice indépendante. Elle a réalisé de nombreux films documentaires, notamment pour la chaîne Arte sur des sujets comme le communisme, la Chine, le syndicat polonais Solidarnosc, les théories du complot développées à la suite des attentats du 11 septembre 2001. Elle travaille actuellement sur un film sur le protocole des Sages de Sion, coréalisé avec Pierre André Taguieff, directeur de recherche au CNRS.
Eric Nicolier : Pouvez-vous rappeler ce qu’était le Protocole des Sages de Sion ? Barbara Necek : Le Protocole des Sages de Sion est un document fabriqué de toutes pièces au début du XXe siècle pour convaincre le Tsar Nicolas II de la nuisance des députés réformateurs. En Allemagne, après la Première Guerre mondiale, le protocole des Sages de Sion a été instrumentalisé. On l’utilisait pour démontrer que la défaite allemande était la conséquence d’un complot juif international. On le voit réapparaître après la 2e Guerre mondiale, au moment de la création d’Israël. En effet, pour certains, la création d’un état à peine plus grand que deux départements français ne peut pas s’expliquer autrement que par l’existence de puissances occultes ! En 1967, avec la guerre des Six jours. Toujours pour certains, le Protocole permet d’expliquer, là encore de manière simpliste, la victoire d’Israël.
Pour mieux comprendre les théories du complot : la foire aux illuminés, de Pierre-André Taguieff
Le lundi 12 février 2007 dans L'actualité du Club
Mais ce scepticisme se double dangereusement chez certains de nos compatriotes du refus de la parole dite "officielle" pour la remplacer par des théories parfois fumeuses, souvent bâties sur du vent ou quelques rumeurs glanées au grès d'internet. L'exemple le plus criant actuellement, et à bien des égards affolant, nous vient de la théorie visant à considérer que les attentats du 11 septembre 2001 n'ont pas été perpétrés par Al Qaïda, mais par le gouvernement américain lui-même ! S'interroger est une démarche des plus louables, remettre en cause le monde qui nous entoure est salutaire ; on ne saurait que trop recommander en effet le développement du sens critique. Ici malheureusement, le sens critique s'est drapé de la toge du délire et de l'obscurantisme.
Ecologie : une inaction qui dérange
Le samedi 16 décembre 2006 dans Les tribunes
Il ne se passe pas un jour sans qu’un événement ou un rapport ne nous renvoie à la question environnementale : sommet de Nairobi, succès mondial du film d’Al Gore "Une vérité qui dérange", en passant par le rapport Stern publié en Grande-Bretagne, ou il y a quelques semaines la présentation du pacte écologique de Nicolas Hulot. Les 30-40 ans auxquels nous appartenons, font partie d’une génération qui a grandi avec de nombreux problèmes : chômage, précarité, surendettement, non-financement des retraites, etc…
Nous appartenons tout simplement à une génération élevée au berceau des trente glorieuses et qui s’est réveillée avec une bonne « gueule de bois ». Depuis une dizaine d’années la question de l’avenir de la planète nous tombe dessus.. Si rien n’est fait aujourd’hui, en plus des problèmes suscités nous serons la génération qui prendra de plein fouet le laxisme écologique de celles qui nous ont précédé.
La discrimination positive
Le mercredi 15 novembre 2006 dans L'actualité du Club
Le 7 novembre, Eric Nicolier, est intervenu sur le thème de la discrimination positive.
Il s'agissait de repositionner le débat actuel dans le contexte plus général de place du principe d'égalité dans la société française, de comparer avec la situation américaine (Affirmative action) et de démontrer que, malgré l'existence de ce principe d'égalité, de nombreux exemples de "discrimination positive" peuvent être relevés dans le droit positif.