Le blog du Club Lamartine

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Mot-clé - Democratie

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The Bubble : Peut-on en parler librement... ?

En France, on ne peut pas parler des « événements israélo-palestinien - » sans que l’on essaye de vous rattacher à l’une des deux parties belligérantes. Au vu de certains comportements, on pourrait croire que cette question est le nouveau clivage dans la société française. Même lorsque vous n’en parlez pas on vous qualifie - comme une accusation – d’être « pro » d’un des camps.


Ceci n’est-il pas plus surprenant encore lorsque cela provient de membres d’association qui devraient plutôt prôner la tolérance entre les Hommes sans chercher à « ramener » ce conflit en France.Effectivement, sur ce blog - jusqu’à aujourd’hui - nous n’avions jamais parlé des problèmes entre Israël et la Palestine. Bien que nous soyons resté silencieux - sur le sujet - certaines personnes ont tout de même trouvé le moyen de nous qualifier de « pro-israélien ».

Je ne sais pas par quelle pirouette « intellectuelle », ils sont arrivés à cette conclusion. Y-a-t-il un lien avec le fait que nous ayons mis dans notre première sélection de livres, « Frères musulmans : Dans l'ombre d'Al Qaeda » par Emmanuel Razavi et Alexandre Del Valle ou encore « Le rapport de la CIA : Comment sera le monde en 2020 ? » par Alexandre Adler et Johan-Frédérik Hel Guedj ?

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Montesquieu et la disposition des pouvoirs

La liberté politique ne se trouve que dans les gouvernements modérés. Mais elle n’est pas toujours dans les États modérés. Elle n’y est que lorsqu’on n’abuse pas du pouvoir : mais c’est une expérience éternelle, que tout homme qui a du pouvoir est porté à en abuser ; il va jusqu’à ce qu’il trouve des limites. Qui le dirait ! la vertu même a besoin de limites. Pour qu’on ne puisse abuser du pouvoir, il faut que, par la disposition des choses, le pouvoir arrête le pouvoir. 

Montesquieu - De l’esprit des lois (Livre XI, Chapitre IV)

Jean-Jacques Rousseau : La souveraineté

Si donc le peuple promet simplement d’obéir, il se dissout par cet acte, il perd sa qualité de peuple ; à l’instant qu’il y a un maître il n’y a plus de Souverain, et dès lors le corps politique est détruit. 

Jean-Jacques RousseauDu contrat social – Que la souveraineté est inaliénable

Jean-Jacques Rousseau : La volonté générale

Jamais on ne corrompt le peuple, mais souvent on le trompe, et c’est alors seulement qu’il paraît vouloir ce qui est mal. Il y a souvent bien de la différence entre la volonté de tous et la volonté générale ; celle-ci ne regarde qu’à l’intérêt commun, l’autre regarde à l’intérêt privé, et n’est qu’une somme de volonté particulière : mais ôtez de ces mêmes volontés les plus et les moins qui s’entre-détruisent, reste pour somme des différences la volonté générale.  

Jean-Jacques RousseauDu contrat social – Si la volonté générale peut errer

Le face à face... de la présidentielle.


Le film, Le Candidat, de Niels Arestrup avec Yvan Attal donne une idée de la préparation intense que doit subir un candidat à la présidentielle pour affiner son argumentaire et améliorer sa posture à l’écran en vue de l'ultime débat avec son concurrent. 

Ce film est bien sûr une fiction, mais il fait découvrir les coulisses des média-trainnings, l’ambiance entre les conseillers, les petits arrangements entre « amis ». 

Malgré toutes ces préparations, les face-à face réservent toujours des surprises, comme une petite phrase choc qui révèle un candidat... 

A quelques heures du débat entre les deux postulants à la présidence de la République, ce film est d'actualité !





LE CANDIDAT de Niels Arestrup avec Yvan Attal - Bande Annonce

« Si j’étais Président de la République »

Ce discours a été prononcé devant les étudiants, en Droit Constitutionnel, de Monsieur Claude Patriat. L’intervention était autour du thème « Si j’étais le futur Président de la République qu’elles seraient le discours que nous prononcerions sur les réformes constitutionnelles à accomplir ».  

Chère Concitoyenne et Cher Concitoyen. 


En ce 25 février 2008, j’ai décidé de venir devant vous afin d'expliquer ma réforme constitutionnelle sur laquelle vous aurez à vous exprimer dans les prochains mois. 

Pour la première fois de l’histoire, une évolution de velours est en route pour cette République. En 200 ans, notre démocratie est passée du roseau au chêne. Le chêne est le plus beau et le plus fort mais face aux tempêtes, il est fragile. 

Pour renforcer notre chêne, je vous propose de l’élaguer afin de le rendre plus solide et lui donner de nouvelles pousses. Ainsi, au printemps, notre démocratie donnera un fruit plein de jus et d’énergie pour notre nouvelle République, car je ne peux pas oublié que " la Constitution de 1958 a été écrite en 1958 " afin de régler les problèmes de la situation politique de 1958. 

Notre France a changé depuis l’arrivée positive de l’Europe, des Régions, de l’intercommunalité, des Pays et bien d’autres superpositions d’institution.En mai dernier, en m’élisant à la tête de la Nation, vous m’avez demandé de conduire une politique forte, de renouvellement et déterminée.

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Les Protocoles de la Rumeur : soirée projection + débat le jeudi 29 mars

A l’occasion de la première projection, à Dijon, du documentaire « Les Protocoles de la Rumeur », le Club Lamartine, en partenariat avec la Gazette de Côte d’Or et le cinéma Devosge, organise une soirée spéciale, projection et débat, au prix unique de 5 euros. 
La séance débutera à 20h30 et sera suivie d’une rencontre avec Barbara Necek réalisatrice avec Antoine Vitkine de deux films diffusés sur ARTE sur les théories du complot autour du 11 septembre, intitulés "le 11 septembre n'a pas eu lieu" et "Le Grand complot".

 

Actuellement, elle tourne un film de 52 minutes sur les Protocoles des "Sages de Sion" en collaboration avec , l'un des spécialistes mondiaux.Lors de cette soirée, Barbara Necek démontera les mécanismes des théories conspirationnistes et pointera sur les similitudes entre les deux reportages "le 11 septembre n'a pas eu lieu" et "Sages de Sion". Elle évoquera ainsi l'histoire de ces célèbres rumeurs et leurs conséquences sur le débat d’idées. Cet événement spécial inaugurera la semaine de projection du documentaire « les Protocoles de la Rumeur » de Marc Levin, qui démontre que les idées obscurantistes sont encore au XXI siècle très ancrées et sont un danger pour la démocratie.

Jean Moulin : "faire son devoir"

"Je ne savais pas que c’était si simple de faire son devoir quand on est en danger." 


Jean Moulin - Premier Combat – Lettre à sa mère et à sa sœur (15 juin 1940)

Faut-il une VIe République ?

La Constitution est le texte fondateur de nos institutions. Elle est la matrice de notre République et elle garantit le « bon » fonctionnement des pouvoirs tout en assurant leur indépendance les uns par rapport aux autres. 

Actuellement, chaque candidat à la Présidence de la République propose des évolutions, parfois partielles ou allant – en le disant ou non – jusqu’à un changement pur et simple de constitution. Faut-il simplement « dépoussiérer » ? Est-il si urgent de changer ? Pour quelle démocratie ? Pour quel régime : présidentiel ou parlementaire ? Le sujet est important pour notre avenir de citoyens. 

Afin d’avoir une idée plus claire, le Club Lamartine a convié le jeudi 02 Février Claude Patriat, professeur de Sciences Politiques et politologue à débattre avec ses membres autour du thème « Faut-il une VIe République ».

Jean Moulin : un Homme d’exception

Cette semaine, nous mettons à l’honneur Jean Moulin et à travers lui, toutes les femmes et tous les hommes qui ont combattu, bien souvent au péril de leur vie, dès 1940 l’envahisseur nazi et son avatar, le Régime de Vichy. Pouvoir français totalitaire basé sur des idées obscurantistes qui prennent leurs sources dans la haine de l’autre et le mythe du complot.

Jean Moulin, préfet de la République Française, a refusé de servir cette politique, allant jusqu’à la combattre pour l’idéal Républicain. Cet homme a succombé après avoir subi de terribles tortures pendant plusieurs jours. Jean Moulin, lui, est mort jeune pour la République, le 8 juillet 1943 à l’age de 44 ans dans un train, seul, sans sa famille. Et non en 2007 à l’age de 96 ans aux cotés des siens après avoir vécu à l’ombre de la république.

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