« Ben Laden, les ratés d’une traque ». Dans ce film de 52 minutes, Emmanuel Razavi, originaire de Dijon, et Eric de Lavarène font le point sur cinq années de lutte engagée par les Etats-Unis et leurs alliés pour débusquer Ben Laden. Et le bilan est accablant. Oussama court toujours. La situation sur le terrain civil et militaire en Afghanistan se détériore au point d’être en voie d’« irakisation ». Plus grave encore, ce document choc révèle au terme de deux années d’investigations menées en Europe, en Afghanistan et au Pakistan à travers des témoignages de hauts gradés afghans, de militaires français, de seigneurs de guerre, de responsables des services pakistanais, pourquoi Ben Laden est toujours en liberté. Et surtout pourquoi Ben Laben libre sert les intérêts américains et pakistanais. Ce film explosif, coproduit par Bernard de Lavillardière et déjà distribué dans une dizaine de pays, sera diffusé prochainement sur une chaîne nationale, et sera projeté sur invitation en avant-première le 28 novembre à Dijon, au cinéma Devosge. Rencontre avec Emmanuel Razavi.
Avant-première à Dijon : Ben Laden, les ratés d’une traque
Le mardi 28 novembre 2006 dans L'actualité du Club
Le rendez-vous était donc pris pour le mardi 28 novembre. On notera que cette semaine, le magazine VSD et la Gazette de Côte d’Or ont publié quatre pages sur ce reportage : "Ben Laden: Les ratés d'une traque" d’Emmanuel Razavi et Éric Lavarene.
Le film explique comment cinq ans après l’attentat contre le World Trade Center, Oussama Ben Laden court toujours. Malgré une débauche de moyens humains et technologiques sans précédent, les forces américaines, françaises et pakistanaises ne l’ont toujours pas capturé. Il se cacherait le long de la frontière afghano-pakistanaise, dans les zones tribales. Une région dont le contrôle échappe en partie au pouvoir de Kaboul et d’Islamabad.
Pourtant, par deux fois, l’homme le plus recherché de la planète a été localisé… sans pour autant être appréhendé ! Des ratés qui posent nécessairement des questions.
Depuis, les langues se délient de chaque côté de la frontière. De Kaboul à Peshawar, Seigneurs de guerres, membres du cabinet de Karzaï (le chef de l’Etat Afghan), responsables des services pakistanais (ISI), militaires français ou américains se succèdent pour expliquer que les Américains ont tout fait pour éviter de capturer l’ennemi public n°1. Deux raisons expliqueraient ce « raté » peut-être pas aussi anodin: d’une part, la traque de Ben Laden légitimerait la présence présence de forces d’occupation en Afghanistan. D’autre par, les services pakistanais pensent que sa capture pourrait embraser leur pays.
Nous vous tiendrons informés de sa prochaine diffusion sur l’une des chaînes françaises.
La discrimination positive
Le mercredi 15 novembre 2006 dans L'actualité du Club
Le 7 novembre, Eric Nicolier, est intervenu sur le thème de la discrimination positive.
Il s'agissait de repositionner le débat actuel dans le contexte plus général de place du principe d'égalité dans la société française, de comparer avec la situation américaine (Affirmative action) et de démontrer que, malgré l'existence de ce principe d'égalité, de nombreux exemples de "discrimination positive" peuvent être relevés dans le droit positif.
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