Le blog du Club Lamartine

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L'actualité du Club

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Interview de Barbara Necek : « Les théories du complot sont la victoire de la paresse intellectuelle »

Quelques jours avant sa venue à Dijon pour animer le débat qui suivra la projection du film Les protocoles de la rumeur, Barbara Necek nous a accordé une interview. Rappelons qu’elle est réalisatrice indépendante. Elle a réalisé de nombreux films documentaires, notamment pour la chaîne Arte sur des sujets comme le communisme, la Chine, le syndicat polonais Solidarnosc, les théories du complot développées à la suite des attentats du 11 septembre 2001. Elle travaille actuellement sur un film sur le protocole des Sages de Sion, coréalisé avec Pierre André Taguieff, directeur de recherche au CNRS. 


Eric Nicolier : Pouvez-vous rappeler ce qu’était le Protocole des Sages de Sion ? Barbara Necek : Le Protocole des Sages de Sion est un document fabriqué de toutes pièces au début du XXe siècle pour convaincre le Tsar Nicolas II de la nuisance des députés réformateurs. En Allemagne, après la Première Guerre mondiale, le protocole des Sages de Sion a été instrumentalisé. On l’utilisait pour démontrer que la défaite allemande était la conséquence d’un complot juif international. On le voit réapparaître après la 2e Guerre mondiale, au moment de la création d’Israël. En effet, pour certains, la création d’un état à peine plus grand que deux départements français ne peut pas s’expliquer autrement que par l’existence de puissances occultes ! En 1967, avec la guerre des Six jours. Toujours pour certains, le Protocole permet d’expliquer, là encore de manière simpliste, la victoire d’Israël.

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Les Protocoles de la Rumeur : soirée projection + débat le jeudi 29 mars

A l’occasion de la première projection, à Dijon, du documentaire « Les Protocoles de la Rumeur », le Club Lamartine, en partenariat avec la Gazette de Côte d’Or et le cinéma Devosge, organise une soirée spéciale, projection et débat, au prix unique de 5 euros. 
La séance débutera à 20h30 et sera suivie d’une rencontre avec Barbara Necek réalisatrice avec Antoine Vitkine de deux films diffusés sur ARTE sur les théories du complot autour du 11 septembre, intitulés "le 11 septembre n'a pas eu lieu" et "Le Grand complot".

 

Actuellement, elle tourne un film de 52 minutes sur les Protocoles des "Sages de Sion" en collaboration avec , l'un des spécialistes mondiaux.Lors de cette soirée, Barbara Necek démontera les mécanismes des théories conspirationnistes et pointera sur les similitudes entre les deux reportages "le 11 septembre n'a pas eu lieu" et "Sages de Sion". Elle évoquera ainsi l'histoire de ces célèbres rumeurs et leurs conséquences sur le débat d’idées. Cet événement spécial inaugurera la semaine de projection du documentaire « les Protocoles de la Rumeur » de Marc Levin, qui démontre que les idées obscurantistes sont encore au XXI siècle très ancrées et sont un danger pour la démocratie.

Les Protocoles de la Rumeur: pour la 1ère fois à Dijon - à partir du jeudi 29 mars au cinéma Devosge

En partenariat avec le cinéma Devosge et la gazette de Côte d’Or, le Club Lamartine organise une semaine de projection du documentaire « Les Protocoles de la Rumeur », lauréat du festival de Deauville et de Berlin.

Ce film-enquête de Marc Levin, implacable sur l’antisémitisme aux Etats-Unis, est projeté pour la première fois à Dijon. A partir du jeudi 29 mars 20h30, les Dijonnaises et Dijonnais pourront voir ce film qui sans aucun doute fera réfléchir sur la manière dont on manipule les sentiments de l’opinion publique en instrumentalisant des rumeurs pour le moins délirantes. 

En effet, depuis le 11 Septembre, une rumeur circule selon laquelle « aucun juif n’aurait péri dans les attentats contre le World Trade Center. Ils seraient les commanditaires de cette terrible opération terroriste ». Suite à ces attaques, Le Protocole des Sages de Sion, ce recueil antisémite rédigé à la fin du XIXe siècle, serait redevenu un best-seller mondial. Marc Levin, juif lui-même, est confronté pour la première fois à une vague

 d'antisémitisme. Face à cette haine de l’autre, il se lance, pour comprendre cette résurgence, dans la réalisation de ce documentaire. Il rencontre le rédacteur d'une lettre d'information destinée à la communauté arabo-américaine ayant récemment publié Le Protocole..., un animateur de radio raciste et antisémite, le père de Mel Gibson contestant l'existence de la Shoah... 

Ce film revient sur le passé antisémite de son pays, intègre des images d'une série télévisée égyptienne inspirée du Protocole..., des tombes juives recouvertes de dessins de croix gammées...

Pour le Club Lamartine, seuls la connaissance, le dialogue et la réflexion permettent de combattre efficacement les idées obscurantistes. L’esprit des années trente ne doit pas de nouveau enchaîner notre pays et bafouer notre République.

 Ce film nous rappelle que nous devons rester vigilants à chaque instant...

Faut-il une VIe République ?

La Constitution est le texte fondateur de nos institutions. Elle est la matrice de notre République et elle garantit le « bon » fonctionnement des pouvoirs tout en assurant leur indépendance les uns par rapport aux autres. 

Actuellement, chaque candidat à la Présidence de la République propose des évolutions, parfois partielles ou allant – en le disant ou non – jusqu’à un changement pur et simple de constitution. Faut-il simplement « dépoussiérer » ? Est-il si urgent de changer ? Pour quelle démocratie ? Pour quel régime : présidentiel ou parlementaire ? Le sujet est important pour notre avenir de citoyens. 

Afin d’avoir une idée plus claire, le Club Lamartine a convié le jeudi 02 Février Claude Patriat, professeur de Sciences Politiques et politologue à débattre avec ses membres autour du thème « Faut-il une VIe République ».

Pour mieux comprendre les théories du complot : la foire aux illuminés, de Pierre-André Taguieff

L'époque est au scepticisme ! Crise des institutions, crise des élites, crise de la presse également. Tout se passe comme si l'on jetait aux orties la parole de ceux que l'on considérait il y a encore peu de temps comme des références incontestées. Il en va ainsi du discours politique en général, mais aussi du travail journalistique en particulier. Les prises de position récentes de certains candidats à la présidentielle évoquant une sorte de complot de la presse à leur égard sont bien dans l'air du temps.

Mais ce scepticisme se double dangereusement chez certains de nos compatriotes du refus de la parole dite "officielle" pour la remplacer par des théories parfois fumeuses, souvent bâties sur du vent ou quelques rumeurs glanées au grès d'internet. L'exemple le plus criant actuellement, et à bien des égards affolant, nous vient de la théorie visant à considérer que les attentats du 11 septembre 2001 n'ont pas été perpétrés par Al Qaïda, mais par le gouvernement américain lui-même ! S'interroger est une démarche des plus louables, remettre en cause le monde qui nous entoure est salutaire ; on ne saurait que trop recommander en effet le développement du sens critique. Ici malheureusement, le sens critique s'est drapé de la toge du délire et de l'obscurantisme.

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Lionel Fourré, président du Club Lamartine, aux côtés de Max Gallo.

Le magazine Valeurs Actuelles évoque "les nouveaux républicains", simples citoyens ou intellectuels connus qui ont décidé d’agir pour réaffirmer les valeurs de la République. Vous pourrez lire les propos d’Alexandre Del Valle, Rachid Kaci, Maurice G. Dantec, Max Gallo et Lionel Fourré sur le sujet dans le numéro de cette semaine (n° 3663 du 9 au 15 février 2007).

Le 7 février sur Planète: Ben Laden, les ratés d'une traque

Vous êtes très nombreux à nous demander par mail la date de la diffusion à la télévision du reportage d'Emmanuel Razavi et d’Eric de Lavarène "Ben Laden, les ratés d'une traque" que vous avez pu découvrir en exclusivité lors de notre soirée au cinéma Devosge à Dijon ou sur notre blog. L’agence Hamsa Press et Ligne de Front producteurs de ce documentaire nous ont fait savoir qu’il sera diffusé le 7 février à 20h 40 sur la chaîne Planète.« Ben Laden, les ratés d'une traque » est l’enquête exclusive, réalisée en Afghanistan et au Pakistan qui raconte de quelle manière Oussama Ben Laden a réussi à échapper aux forces de la coalition depuis 2001. Tout au long de leurs investigations, les deux journalistes, d'Emmanuel Razavi et d’Eric de Lavarène, donnent la parole à des seigneurs de guerre qui ont participé à la traque de l'ennemi public n°1 ainsi qu'à des officiels afghans, pakistanais, américains et français. Entre autres images exceptionnelles: leur rencontre avec des combattants talibans ou encore une scène d'attentat à Kaboul qui porte la marque de fabrique d'Al Qaïda. 

Le film, toujours neutre, soulève de nombreuses questions mais se garde d' apporter des conclusions hâtives. Il aura fallu près de deux ans pour mener à bien cette enquête qui a conduit les deux reporters de Kaboul à Peshawar en passant par les montagnes de Tora Bora et les fameuses zones tribales pakistanaises. Une enquête sans concession, extrêmement documentée, qui met en avant les acteurs de la traque de Ben Laden.

Un Dijonnais au pays des Talibans

« Ben Laden, les ratés d’une traque ». Dans ce film de 52 minutes, Emmanuel Razavi, originaire de Dijon, et Eric de Lavarène font le point sur cinq années de lutte engagée par les Etats-Unis et leurs alliés pour débusquer Ben Laden. Et le bilan est accablant. Oussama court toujours. La situation sur le terrain civil et militaire en Afghanistan se détériore au point d’être en voie d’« irakisation ». Plus grave encore, ce document choc révèle au terme de deux années d’investigations menées en Europe, en Afghanistan et au Pakistan à travers des témoignages de hauts gradés afghans, de militaires français, de seigneurs de guerre, de responsables des services pakistanais, pourquoi Ben Laden est toujours en liberté. Et surtout pourquoi Ben Laben libre sert les intérêts américains et pakistanais. Ce film explosif, coproduit par Bernard de Lavillardière et déjà distribué dans une dizaine de pays, sera diffusé prochainement sur une chaîne nationale, et sera projeté sur invitation en avant-première le 28 novembre à Dijon, au cinéma Devosge. Rencontre avec Emmanuel Razavi.

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Avant-première à Dijon : Ben Laden, les ratés d’une traque

Il y a plusieurs mois, Emmanuel Razavi a présenté au président du Club Lamartine, Lionel Fourré, son dernier reportage réalisé en Afghanistan et en particulier les nombreuses révélations qu’il contenait. 
Immédiatement, le Club Lamartine a suggéré d’organiser une avant-première privée au cinéma Devosge à Dijon. Emmanuel Razavi a accepté l’idée.

Le rendez-vous était donc pris pour le mardi 28 novembre. On notera que cette semaine, le magazine VSD et la Gazette de Côte d’Or ont publié quatre pages sur ce reportage : "Ben Laden: Les ratés d'une traque" d’Emmanuel Razavi et Éric Lavarene.

En partenariat avec Hamsa Press, Ligne de front et le cinéma Devosge, le Club Lamartine a l’honneur d’offrir à 200 invités Dijonnais en avant-première le reportage suivit d’un débat avec Bernard de Lavillardière et Jérôme Deliry (producteurs), Emmanuel Razavi (Réalisateur) et Asim Naïm (spécialiste de l'Afghanistan). 

Le film explique comment cinq ans après l’attentat contre le World Trade Center, Oussama Ben Laden court toujours. Malgré une débauche de moyens humains et technologiques sans précédent, les forces américaines, françaises et pakistanaises ne l’ont toujours pas capturé. Il se cacherait le long de la frontière afghano-pakistanaise, dans les zones tribales. Une région dont le contrôle échappe en partie au pouvoir de Kaboul et d’Islamabad. 

Pourtant, par deux fois, l’homme le plus recherché de la planète a été localisé… sans pour autant être appréhendé ! Des ratés qui posent nécessairement des questions. 

Depuis, les langues se délient de chaque côté de la frontière. De Kaboul à Peshawar, Seigneurs de guerres, membres du cabinet de Karzaï (le chef de l’Etat Afghan), responsables des services pakistanais (ISI), militaires français ou américains se succèdent pour expliquer que les Américains ont tout fait pour éviter de capturer l’ennemi public n°1. Deux raisons expliqueraient ce « raté » peut-être pas aussi anodin: d’une part, la traque de Ben Laden légitimerait la présence présence de forces d’occupation en Afghanistan. D’autre par, les services pakistanais pensent que sa capture pourrait embraser leur pays. 

Nous vous tiendrons informés de sa prochaine diffusion sur l’une des chaînes françaises.

La discrimination positive

Le 7 novembre, Eric Nicolier, est intervenu sur le thème de la discrimination positive.

Il s'agissait de repositionner le débat actuel dans le contexte plus général de place du principe d'égalité dans la société française, de comparer avec la situation américaine (Affirmative action) et de démontrer que, malgré l'existence de ce principe d'égalité, de nombreux exemples de "discrimination positive" peuvent être relevés dans le droit positif.

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